Publié dans Société

Vente de PDF en ligne - Un terrain privilégié des escrocs !

Publié le vendredi, 11 février 2022



De l’argent facile. La suspension de l’enseignement et le chômage ont favorisé l’escroquerie en ligne. En effet, la vente des PDF en ligne est devenue en vogue et des personnes malveillantes ont profité de cette situation pour escroquer les gens. Ces escrocs font des publicités sur la vente de PDF en ligne à un prix modique allant de 1 000 à 5 000 ariary. Pour attirer plus de clients, ils utilisent des documents téléchargés sur Internet, une longue liste de livres ou documents, des images attirantes et croustillantes. Et beaucoup tombent dans leurs pièges, notamment ceux qui veulent se procurer de documents nécessaires dans leurs études universitaires, ceux en classe d’examen, les amateurs de cuisine et l’artisanat. 

Pour convaincre les clients, ils proposent même de leur offrir une application pour lire le PDF. Le transfert se fait via Mobile money. Mais une fois la transaction effectuée, les clients ne reçoivent rien sur les messages privés ou leur E-mail. C’est de l’escroquerie pure et simple. Personne ne réagit, et cela ne fait qu’encourager les escrocs. « J’ai été victimes deux fois. Auparavant, j’ai pensé qu’une perte de 3 000 ariary n’est pas grand-chose, et j’ai consulté une autre page qui propose le même service. Et c’était toujours le même problème. J’ai été alors convaincue que c’est une nouvelle forme d’extorsion d’argent », raconte Rinah, une des victimes. Sur cette même page, il y avait au moins une cinquantaine de commentaires « intéressé » ou «  MP », ce qui signifie donc une cinquantaine de victimes.

Il s’agit d’un comportement indigne qui détruit l’image des personnes exerçant dans ce domaine et voulant partager leur savoir-faire avec les autres. « J’ai exercé ce métier depuis maintenant deux ans. Mais au fil du temps les clients se doutent de ma sincérité. Seuls les clients fidèles s’intéressent à mes propositions », se plaint un distributeur. Or, la vente de PDF concerne plusieurs secteurs comme l’éducation, l’artisanat, la restauration, la coiffure- esthétique... Ce métier s’est développé durant les périodes de confinement dus au coronavirus.

A.R.

Fil infos

  • Futur coach des Barea - Des noms circulent…
  • Meurtre de Miley
 - Les présumés auteurs écroués dont deux à Tsiafahy
  • Trafic de ressources naturelles - Classé parmi les crimes organisés
  • Catastrophes naturelles - Un don de 200.000 dollars octroyé par l'Union africaine 
  • Assemblée nationale - Trois projets de loi pour l’approbation de prêts adoptés
  • Animaux sauvages confisqués en Thaïlande - Rapatriement effectif cette semaine
  • Municipales à Antananarivo - La Diaspora solidaire avec les électeurs
  • Marc Ravalomanana - Insolent un jour, insolent toujours
  • ACTU-BREVES
  • Opposition - Le torchon brûle entre les ex-leaders du « hetsika fotsy »
Pub droite 1

Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

A bout portant

AutoDiff